Au-delà du Miroir

J’ai toujours eu une relation particulière avec moi-même, une sorte de connexion spéciale, surtout quand je me regarde dans le miroir. C’est drôle, mais je ne suis pas vraiment habituée à voir la petite fille que j’étais. Mon enfance, c’est comme un livre dont les pages se sont un peu effacées avec le temps. Certains souvenirs s’envolent comme ça. Mais bon, ma relation avec moi-même se résume à l’essentiel, à la personne que je suis vraiment. Ça n’a pas été facile d’arriver à ce stade où je ne peux pas me voir autrement.

Quand je regarde mon reflet dans le miroir, je suis surprise de voir la dualité qui s’y dessine, comme si c’était deux parties de moi qui se racontent chacune leur propre histoire. À droite, il y a les marques de mes épreuves, les traces de mes combats intérieurs, les cicatrices de mes blessures émotionnelles. C’est là que résident les douleurs du passé, les moments où j’ai trébuché et où j’ai eu du mal à me relever. Mais c’est aussi là que je trouve ma force, ma détermination à avancer malgré tout.

De l’autre côté, c’est différent. À gauche, il y a trois cicatrices, mais c’est là que je garde l’espoir, la joie, l’épanouissement. C’est comme si c’était là que je trouvais l’équilibre, une vision plus claire des choses.

En écrivant ces lignes, une pensée me traverse l’esprit : « C’est comme ça que la vie est faite. » Parce que ce n’est pas parce que l’un des côtés n’a pas de cicatrices qu’il est forcément plus heureux, et ce n’est pas parce que l’autre en a que c’est là que se trouvent toutes les batailles et les difficultés de la vie.

La leçon que je retiens de tout ça, c’est que chaque épreuve, chaque cicatrice nous rend plus forts, plus authentiques. C’est dans cet équilibre entre les moments de douleur et de joie que se cache la vraie richesse de la vie.

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